Un grand Merci à Dominique Malécot, des Echos pour son article du 20 septembre que nous restituons ci-après :
Luxe, énergie, jeux, culture, transports, presse, BTP, banque, assurance, industrie ou services… Rares sont les secteurs qui échappent au cabinet conseil parisien Talisker. Monté en 2006, il emploie une trentaine de consultants, dont 8 associés. « Il se distingue par une croissance solide avec un très gros investissement sur les collaborateurs, par exemple en termes de comportement et de façon de travailler chez le client », explique Nicolas Riboud-Sainclair, qui occupe un poste de manager. Passé notamment par Bossard Consultants et Capgemini Consulting avant de s’orienter vers l’entrepreneuriat, toujours dans le conseil, il évoque « un espace de liberté » propice à un travail approfondi et efficace.
Talisker a commencé par le conseil en transformation en travaillant sur l’organisation et les méthodes des directions des services informatiques (DSI). Le cabinet est ainsi devenu un « acteur historique du marketing de la DSI » au sein de l’entreprise. Cette démarche s’ouvre progressivement à d’autres aspects du métier, comme le management de l’innovation ou le développement du secteur public. « Nous adressons des problématiques plus larges, mais le coeur de notre métier est la transformation par les hommes dans de grandes comme dans des petites sociétés », résume Nicolas Riboud-Sainclair.
Intelligence collective
Le cabinet travaille ainsi pour la direction de l’innovation et du digital d’un géant du BTP . « Cela demande un travail classique sur des sujets modernes et, donc, un certain vécu du consultant », poursuit Nicolas Riboud-Sainclair. Dans ces métiers où le BIM (« building information modeling ») débarque en force, il ne suffit pas de paramétrer un logiciel BIM et de le déployer dans l’entreprise pour faire des plans, passer des commandes, embaucher, gérer un chantier et préparer les factures. Il faut commencer par recentrer la problématique sur le BIM et l’innovation. Concrètement, cela peut passer par la création et l’animation d’un réseau de correspondants BIM dans le groupe. « C’est une opération d’intelligence collective qui permet d’imaginer un modèle dans lequel on puisse introduire de l’innovation qui se traduise en excellence opérationnelle », conclut le consultant. Le cabinet table sur un chiffre d’affaires de l’ordre de 5,5 millions d’euros cette année.
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